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Mar 02, 2024

Le diable est dans les détails : Maximiser l’isolation continue dans la construction commerciale

Par JR Babineau Dans la construction commerciale, l’isolation continue (ci) n’est plus l’exception : elle est devenue la norme. Le Code national de l'énergie pour les bâtiments (CNÉB) et le Code national du bâtiment du Canada (CNB), ainsi que les programmes de construction écologique, ont fixé des exigences d'efficacité énergétique plus élevées. Dans le même temps, l'industrie reconnaît de plus en plus le rôle de l'enceinte du bâtiment dans la performance opérationnelle globale.

L'isolation traditionnelle des cavités ne peut à elle seule empêcher les ponts thermiques, mais, lorsqu'elle est spécifiée avec une isolation continue, la protection thermique est maintenue uniformément dans toute la structure, conduisant à un bâtiment plus économe en énergie, plus confortable et plus durable. (La réduction du risque de ponts thermiques réduit également les fuites d'air et la condensation qui autrement entraîneraient des problèmes de moisissure, de pourriture, de rouille et de qualité de l'air intérieur [QAI].)

Comme son nom l’indique, ci fait référence à une isolation continue sur tous les éléments de structure sans ponts thermiques (autres que les fixations et les ouvertures de service). Il peut être installé à l’intérieur, à l’extérieur ou fait partie intégrante de toute surface opaque de l’enveloppe du bâtiment. Ce résultat est mieux obtenu lorsque des équipes d'architectes, de prescripteurs, d'entrepreneurs, de constructeurs, d'applicateurs, de consultants en matière d'enceinte de bâtiment et d'agents de mise en service travaillent ensemble tôt et souvent. Il ne suffit pas d'indiquer simplement « par d'autres » sur les spécifications et les dessins. En effet, même si le ci et ses avantages sont bien compris, les grandes différences de performances proviennent du traitement de détails apparemment mineurs : transitions, fixations et balcons.

Choisir un produit isolant Dans la construction commerciale, le revêtement en mousse est principalement utilisé pour les matériaux de revêtement extérieur appliqués à l'extérieur, tels que le gypse de qualité extérieure. Les deux principales catégories de matériaux, les thermoplastiques et les thermodurcissables, offrent leurs propres options de produits. Le polystyrène expansé (EPS) et le polystyrène extrudé (XPS) sont des thermoplastiques, tandis que le polyisocyanurate (polyiso) est un thermodurcissable.1

Ces produits sont légers, faciles à installer et, lorsqu'ils sont ajoutés à l'assemblage extérieur, fournissent la couche ci nécessaire pour empêcher les ponts thermiques qui peuvent réduire considérablement l'efficacité énergétique du système mural.

Cependant, lors de la sélection d’un produit, l’épaisseur est un facteur critique. Les constructeurs et les applicateurs rencontreront peu de problèmes lors de l’installation d’un isolant en mousse rigide d’une épaisseur de 25 mm (1 po) ou moins. À mesure que l’application de mousse devient plus épaisse (pour répondre aux exigences de valeur R ou de perméance), elle est plus susceptible de provoquer une réaction en chaîne de problèmes supplémentaires. L'épaisseur détermine la longueur des fixations, la longueur des fixations de revêtement, les supports de revêtement et l'intégration avec les solins et les montants de portes et de fenêtres. Il est important d'identifier un produit répondant aux exigences du bâtiment en termes d'épaisseur minimale.

Les trois matériaux offrent différents degrés d’efficacité énergétique supplémentaire en fonction de l’épaisseur, mais il existe des différences en termes de valeur R, de perméance et de résistance au feu à prendre en compte.

L'EPSEPS a une valeur R d'environ 4 par pouce (soit 0,70 RSI), la plus basse des trois matériaux. De plus, avec une épaisseur standard de 1 par pouce, le PSE est semi-perméable à la vapeur d'eau. Bien qu'elles soient toujours considérées comme « à cellules fermées », les billes de polystyrène sont expansées au cours du processus de fabrication pour s'adapter à un moule. Cela entraîne de petits espaces ou des interstices qui permettent le transfert d'humidité. L’utilisation d’un matériau laissant passer la vapeur peut être acceptable lorsqu’un pare-vapeur pour mur intérieur est intégré à la conception.

XPSCréées en mélangeant du polystyrène fondu avec un agent gonflant, puis en extrudant la mousse à travers une filière vers l'atmosphère, les mousses XPS ont une meilleure durabilité et sont moins perméables que le PSE. À 25 mm (1 po), le revêtement XPS est considéré comme semi-perméable ; à 50 mm (2 po), il devient semi-imperméable. Avec une valeur R de 5 par pouce (soit 0,88 RSI), le XPS est légèrement plus résistant thermiquement que le PSE.

PolyisoAvec une valeur R de 6 par pouce (soit 1,06 RSI), la mousse polyiso est l'un des isolants les plus efficaces thermiquement sur le marché. Cependant, son efficacité thermique diminue progressivement : au Canada, il est évalué selon une résistance thermique de conception à long terme (LTTR). Le LTTR fournit une moyenne temporelle pondérée sur 15 ans et constitue un indicateur plus précis de l'efficacité thermique des produits utilisant des agents gonflants autres que l'air (le polyiso est produit avec un agent gonflant gazeux liquide). Un produit recouvert d'une feuille d'aluminium aide à maintenir cette valeur R à long terme et il est important de noter que même après un vieillissement à long terme, le polysio continue de fournir une valeur R par pouce plus élevée que l'EPS et le XPS.

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